L’oeil emmétrope (normal)
Il s’agit d’un oeil sans trouble de réfraction et où le point focal est situé sur la rétine, permettant d’avoir une vision claire.
L’oeil myope (mauvaise vision de loin)
Le myope se plaint principalement de voir embrouillé de loin. Pour retrouver une vision normale, celui-ci doit souvent plisser les yeux ou se rapprocher. La myopie est donc, cliniquement, un problème de la réfraction où le patient nécessite des lentilles concaves (qui rapetissent l’image et l’éloigne) pour avoir une vision normale.
Optiquement, chez le myope, les rayons de lumière qui entrent dans l’oeil sont focalisés trop près, en avant de la rétine. Les lentilles concaves feront diverger ces rayons sur la rétine pour focaliser [1].
Erreurs de réfractions :
-Myopie légère : -0.25 à -2.00D
-Myopie moyenne : -2.00 à -5.00D
-Myopie sévère : -5.00 D et plus sévère
[1]Association des optométristes du Québec, «Les divers états de la réfraction», https://www.aoqnet.qc.ca/public/informations/refraction.php#5, (page consultée en 2015).
L’oeil hypermétrope (mauvaise vision de près)
L’hypermétrope voit habituellement bien, à moins que l’hypermétropie soit importante. Au contraire du myope, l’hypermétrope peut surmonter l’embrouillement par la focalisation (mise au point), mais cela demande un effort musculaire constant tant de loin qu’en vision de près. C’est pourquoi il a souvent mal à la tête en fin de journée, ses yeux sont rouges et irrités et il se plaint de malaises autour des yeux. Cette personne, donc, peut compenser une bonne partie de ce problème en surfocalisant, mais au prix d’un effort musculaire intense. Même la vision de loin lui est inconfortable.
C’est la raison pour laquelle l’hypermétropie est une manifestation visuelle beaucoup plus subtile que la myopie. Il est donc important de pouvoir dépister ce problème, car il est responsable de beaucoup de symptômes. Optiquement, chez l’hypermétrope, les rayons de lumière qui entrent dans l’œil sont focalisés trop loin, derrière la rétine. Les lentilles convexes feront en sorte de converger ces rayons sur la rétine [1].
Erreurs de réfractions :
-Hypermétropie légère : +0.25 à +2.00D
-Hypermétropie moyenne : +2.00 à +5.00D
-Hypermétropie sévère : +5.00D et plus sévère
[1]Association des optométristes du Québec, «Les divers états de la réfraction», https://www.aoqnet.qc.ca/public/informations/refraction.php#5, (page consultée en 2015).
L’oeil astigmate
Dans le cas de l’astigmatisme, la puissance diffère selon l’axe dans lequel on le mesure. Ainsi, la myopie ou l’hypermétropie est différente selon que l’on mesure, par exemple, l’axe horizontal et l’axe vertical.
L’individu dont l’astigmatisme est significatif se plaint d’une vision embrouillée tant de près que de loin. Par contre, si l’astigmatisme est faible, il se plaindra d’avoir mal aux yeux, de maux de tête frontaux et temporaux. L’inconfort visuel varie selon la demande visuelle de la tâche à effectuer. L’astigmatisme est donc un problème de la réfraction dû à la cornée qui n’a pas une forme régulière. Les rayons de lumière horizontaux ne se focalisent pas au même endroit que les rayons verticaux.
La façon de corriger l’astigmatisme est d’utiliser une lentille ophtalmique qui va corriger la puissance des yeux différemment selon l’orientation de l’axe. Cette lentille ophtalmique a la forme d’un cylindre et fera en sorte de ramener la focalisation de tous les axes sur la rétine [1].
[1]Association des optométristes du Québec, «Les divers états de la réfraction», https://www.aoqnet.qc.ca/public/informations/refraction.php#5, (page consultée en 2015).
L’oeil presbyte
Il s’agit d’une « erreur de réfraction » liée à l’âge. C’est un durcissement du cristallin qui empêche le focus (mise au point) de se faire de près. La correction se fait par des lentilles convexes (lunettes de lecture). La presbytie arrive entre 40 et 50 ans habituellement. Cet énoncé peut varier selon les populations.
[1]Association des optométristes du Québec, «Les divers états de la réfraction», https://www.aoqnet.qc.ca/public/informations/refraction.php#5, (page consultée en 2015).
